Qu’est-ce qu’une espèce exotique envahissante?
Une espèce exotique envahissante (EEE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle.
La plupart des EEE sont introduites dans notre environnement par les eaux de l’est (ballast) des navires, par la navigation de plaisance, par des activités comme l’aquariophilie, l’horticulture ou l’aquaculture et par le commerce des animaux de compagnie. Le transport de matières organiques telles que le bois, le sable et la terre peuvent également être des voies d’entrées pour les espèces envahissantes.
Conséquences des espèces envahissantes
La présence d’espèces envahissantes a des conséquences économiques importantes sur l’agriculture, la foresterie, l’industrie de la pêche, la navigation de plaisance et le tourisme, dont entre autres :
- Transmission de maladies et de parasites à la faune et à la flore.
- Menace pour la santé des humains ou des espèces indigènes exploitées.
- Perte de jouissance des utilisateurs des plans d’eau qui ne peuvent plus pratiquer leurs activités ou accéder aux ressources.
- Diminution de la qualité de l’eau.
- Érosion et remise en suspension de sédiments qui augmentent la turbidité de l’eau.
- Dégradation des écosystèmes, perte de la biodiversité animale et végétale.
Afin de limiter leurs conséquences, chaque personne doit adopter des moyens de prévention.
Les espèces aquatiques envahissantes
Une espèce aquatique envahissante (EAE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus ou bactérie) introduit hors de son aire de répartition naturelle et dont l’établissement ou la propagation constituent une menace pour l’environnement, l’économie ou la société.
La Convention sur la diversité biologique considère les EAE comme la deuxième menace mondiale pour la biodiversité, après la destruction des habitats.
Mieux comprendre les espèces aquatiques envahissantes
Le 20 juin 2024, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a tenu une séance d’information ouverte au public dans les bureaux de la Municipalité de Val-des-Monts, à propos des espèces aquatiques envahissantes.
Voici le document présenté sur place : Présentation – Espèces aquatiques envahissantes
Rapport sur les espèces aquatiques envahissantes
Voici le rapport sur les espèces aquatiques envahissantes des différents lacs et plans d’eau sur le territoire de la Municipalité de Val-des-Monts.
Pour toute question, nous vous invitons à communiquer avec le service de l’Environnement et de l’Urbanisme à environnement-urbanisme@val-des-monts.net ou au 819 457-9400, poste 2228.
Laver pour ne pas propager
Le lavage de votre embarcation et de votre matériel nautique est le meilleur moyen de lutter contre la propagation des espèces aquatiques envahissantes.
En effet, les activités humaines sont la cause principale de la prolifération des espèces envahissantes et des conséquences qui s’en suivent.
Le principe IVNR
- Inspecter tout ce qui a touché à l’eau et retirer tous les organismes qui y sont accrochés.
- Vider l’eau de tout équipement (bottes, filets, glacières, etc.) et de votre embarcation.
- Nettoyer et sécher tous les équipements.
- Répéter l’opération après chaque visite d’un nouveau plan d’eau.
Liste des espèces envahissantes présentes ou susceptibles de se retrouver sur le territoire
Vous trouverez ci-dessous une liste des espèces envahissantes aquatiques et terrestres présentes ou susceptibles de se retrouver sur le territoire de Val-des-Monts.
Veuillez noter que cette liste n’est pas exhaustive et que d’autres espèces envahissantes pourraient se retrouver ou être susceptibles de se retrouver sur le territoire de Val-des-Monts.
Berce du Caucase
(Heracleum mantegazzianum)
La berce du Caucase est une plante envahissante pouvant être dangereuse pour l’être humain. Elle fut introduite au Québec en 1990 et continue de se propager. Lors de l’identification d’une berce du Caucase, il est essentiel d’appliquer les précautions nécessaires et de signaler sa présence à la Municipalité ainsi qu’au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) du Québec.
Comment la reconnaître ?
- Hauteur : 2 à 5 m
- Feuille : Composée de 3 folioles, fortement découpées, pouvant atteindre 3 m de longueur et 1,5 m de largeur. L’endos de la feuille est lisse et ne présente aucun poil.
- Fleur : Ombelle en forme de parapluie inversé (20 à 50 cm de diamètre). Chaque ombelle peut contenir entre 50 à 150 rayons. Chaque rayon contient des petites fleurs blanches.
- Tige : Diamètre de 4 à 10 cm, recouverte de poils blancs rudes ainsi que de taches rougeâtres.
La berce de Caucase est généralement retrouvée en grandes colonies en bordure de milieux frais et humides. Celle-ci peut également être repérée le long des routes, des champs et des voies ferrées.
Il est important de ne pas confondre la berce du Caucase avec la berce laineuse. Pour en savoir plus, consultez le document d’identification de la berce du Caucase du MELCC du Québec.
Symptômes
La sève de la berce du Caucase contient des substances phototoxiques. C’est-à-dire, qui sont activées par les rayons du soleil ou par les rayons UV artificiels. L’exposition à la lumière cause une inflammation de la peau qui est entrée en contact avec la sève de celle-ci. Cette inflammation se caractérise par :
- Une rougeur et une enflure de la peau.
- Des cloques et des ampoules.
- Des brûlures superficielles ou plus graves (de premier ou de deuxième degré).
Que faire lorsqu’on entre en contact avec la berce du Caucase?
Consultez la page Web « Brûlures causées par la berce du Caucase » du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec.
Contrer la propagation
Veuillez consultez les pages Web suivantes :
« Gestion et contrôle de la berce de Caucase » du MELCC du Québec .
« Reconnaître et éliminer la berce du Caucase » du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec.
Renseignements additionnels
Pour toute question portant sur la santé, veuillez contacter Info-Santé au 8-1-1. Pour signaler la présence de la berce du Caucase sur le territoire ou pour toute autre question, vous pouvez également contacter la Municipalité de Val-des-Monts au 819 457-9400 ou consulter les sources suivantes :
Châtaigne d’eau
(Trapa natans Linnaeus)
La Châtaigne d’eau est une plante herbacée annuelle qui pousse abondamment dans les eaux douces et riches en éléments nutritifs. Celle-ci, d’origine d’Asie et de l’Europe fût introduite au Québec en 1998. On la retrouve aujourd’hui dans plusieurs lacs, étangs, marais et chenaux. Des observations de cette espèce ont été rapportées à proximité de Val-des-Monts, soit dans le parc national de Plaisance.
Comment la reconnaître?
- Tige : 1 à 5 m de long. Elle peut se subdiviser en plusieurs tiges atteignant la surface de l’eau.
- Feuille : Disposée en paire le long de la tige et flotte en forme de losange (5 à 8 cm).
- Fleur : Près des feuilles flottantes, elle est composée de 4 pétales blancs et autant d’étamines jaunes.
- Fruit : La châtaigne d’eau produit des petites noix (2 à 4 cm). Chaque noix contient 4 pointes.
Écologie et impacts sur son milieu
La Châtaigne d’eau à des caractéristiques très prolifiques. Elle couvre facilement la surface des zones peu profondes d’un plan d’eau. Ce couvert végétal peut bloquer jusqu’à 95 % des rayons UV pénétrant la colonne d’eau. Ce manque de rayons UV peut causer une chute en activité photosynthétique des plantes submergées. Cette chute peut, par la suite, créer un déficit d’oxygène dissous dans le plan d’eau, qui peut avoir des effets négatifs sur les populations d’espèces aquatiques dépendant d’oxygène.
Il reste difficile d’éradiquer cette espèce, car elle prolifère très rapidement et elle est très tenace. Cette espèce libère des fruits sous forme de noix. Ceux-ci calent au fond de l’eau et peuvent persister pendant une période de 10 à 12 ans avant de germiner. Cette extrême longévité de graine(fruit) rend la lutte contre la Châtaigne d’eau difficile.
Contrer la propagation
- Nettoyer et faire l’inspection des embarcations.
- Prévenir et identifier l’espèce.
- Arracher manuellement la plante aquatique.
Le roseau Commun
(Phragmites Australis)
Le roseau commun est une plante herbacée vivace originaire de l’Eurasie. Celle-ci fut introduite au Québec en 1916 où elle peut maintenant être aperçue dans les milieux humides, le long des routes, sur les berges de cours d’eau, les fossés et sur plusieurs terrains vacants ayant été, de façon anthropique, perturbés.
Comment le reconnaître ?
- Hauteur : Jusqu’à 4 m
- Tige : Taille : 3-4 m, diamètre : 4-10 mm, couleur : verte ou jaunâtre, creuse, non ramifiée.
- Feuille : Couleur : verte, grandeur : 1-5 cm, disposition : alterne.
- Inflorescence : Panicule volumineuse, épillet de 10-18 mm de longueur, fruit : 2 mm de longueur.
- Racine : Rhizome très dense en surface du sol (moins de 85 cm de profondeur).
Écologie et impacts sur le milieu envahi
La capacité du roseau commun de se propager à une vitesse très élevée peut causer des répercussions importantes telles qu’une perte de biodiversité, une uniformisation du paysage, une réduction des rendements en horticulture et une augmentation rapide des coûts liés au contrôle de cette espèce. Le roseau commun évapore une grande quantité d’eau, sa dominance pourrait potentiellement assécher les marais et les milieux humides qui sont particulièrement à risque d’assèchement.
Les inconvénients économiques sont réels et notés, en outre, par l’augmentation en entretien de fossés requis. Le roseau commun dépose une grande quantité de litière végétale au sol chaque année. Bien que cela peut être perçu comme un point positif d’un point de vue écologique, cela vient grandement augmenter les coûts reliés à l’entretien des fossés.
Contrer la propagation
- Ne pas planter de roseau commun.
- Planter des espèces indigènes immédiatement au sol nu.
- Planter des arbres et des arbustes qui génèrent de l’ombrage afin d’empêcher la germination du roseau commun.
- Excaver sur la profondeur des rhizomes afin de les retirer et remblayer avec des sols non contaminés.
- Couper les « plumeaux » de graines durant l’entièreté de la période floristique.
- Bâcher la zone affectée (pour un minimum de 2 ans pour être effectif).
Myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum L.)
Le myriophylle à épis est une plante herbacée, vivace, aquatique, submergée et à système radiculaire. Celle-ci est présente de façon croissante dans certains lacs à Val-des-Monts. Cette plante aquatique se retrouve principalement dans les lacs où la villégiature a une forte empreinte et où la navigation motorisée de plaisance est très présente.
Comment le reconnaître ?
Lors de l’identification du myriophylle à épi (espèce envahissante), il est important de ne pas le confondre avec son confrère le myriophylle blanchissant (espèce indigène), vous pouvez consulter la fiche d’identification. Le myriophylle à épi possède les caractéristiques suivantes :
- Racine et rhizome : Peu profondément ancrés.
- Niche : Majoritairement repérée dans des profondeurs situées entre 1 et 4 m (jusqu’à 10 m dans une eau très claire).
- Tige : Très ramifiée, submergée atteignant la surface de l’eau (jusqu’à 6 m).
- Feuille : Verte, sans pétiole, penné composé en groupe de trois ou quatre en verticille.
- Inflorescence : Composition en racème à l’extérieur de l’eau.
- Fleur : Petite avec trois pétales de couleur blanche crème, verdâtre ou pourpre.
- Fruit : Globuleux.
Écologie et impact sur le milieu envahi
Comme la majorité des lacs affectés par le myriophylle à épi sont fortement athropiquement affectés, il est difficile de distinguer clairement son effet des autres causes anthropiques. De plus, une chute au niveau de la diversité végétale présente est observée lorsque le myriophylle à épi envahit un lac (moins de 50 % de la surface du sol). Plusieurs hypothèses sont présentées sur les effets potentiels de ces espèces sur les autres vertébrés et invertébrés. Il est possible que la propagation du myriophylle à épi soit reliée à une chute de la concentration en oxygène dissous qui pourrait potentiellement asphyxier les autres espèces. Cela dit, plus d’études devront être conduites afin de valider ou invalider ces hypothèses.
Pour ce qui est des impacts économiques, les tapis de myriophylle à épi semblent être peu invitants pour la baignade et peu appréciés au niveau esthétique. Ces impacts pourraient causer une dévalorisation des propriétés.
Contrer la propagation
- Prévention :
- Nettoyer les embarcations.
- Naviguer de façon responsable en évitant les zones envahies par le myriophylle.
- Arracher la plante aquatique à la main.
Bien que plusieurs techniques soient suggérées, aucune n’est efficace à 100 %. La prévention d’introduction et de propagation est la méthode la plus recommandée. Le nettoyage des embarcations diminue les risques de transporter ces espèces envahissantes vers d’autres plan d’eau. La navigation à l’extérieur des zones envahies par le myriophylle à épi diminue la fragmentation et la propagation de l’espèce. La deuxième méthode recommandée est d’arracher cette plante aquatique à la main. Bien que celle-ci peut s’avérer complexe et longue, les résultats des études sont positifs. Cela dit, il est important de retirer du sol non seulement les tiges, mais aussi le système racinaire et de disposer des végétaux sur la terre ferme.
D’autres techniques sont disponibles, mais celles-ci requièrent des autorisations ministérielles et/ou l’avis de spécialistes :
- Bâchage
- Gel
- Herbicide
- Lutte biologique
Méthode testée et non recommandée :
Faucardage : La technique de faucardage a été testée et s’avère inefficace. Celle-ci fragmente beaucoup les tiges et semble accélérer la propagation. Une des principales caractéristiques du myriophylle à épi à garder en tête, lorsque nous tentons de diminuer sa propagation, est le type de reproduction qu’elle entreprend. En effet cette espèce peut se reproduire par voie sexuée ou par multiplication végétative. Ce qui veut dire que les fragments causés par la navigation ou le faucardage permettent à cette plante aquatique de s’ancrer à nouveau dans le sol et d’occuper un nouvel emplacement dans le plan d’eau.
Écrevisse à taches rouges
(Orconectes rusticus)
L’écrevisse à taches rouges étaient utilisée comme appât vivant par de nombreux pêcheurs sportifs, avant que cette pratique devienne interdite par le gouvernement du Québec. Elle a su se propager rapidement. Celle-ci est maintenant présente dans le bassin versant de la rivière Blanche ainsi que plusieurs autres plans d’eau.
Comment l’identifier?
- Couleur : La carapace est généralement entre le gris-bleu et le brun-vert. On y observe presque toujours une tache de couleur rouge de chaque côté de sa carapace. La présence de bandes noires à l’extrémité des pinces peut aussi y être observée.
- Longueur : Les adultes peuvent atteindre 11 cm de long.
Écologie et impacts sur son milieu
L’introduction de l’écrevisse à taches rouges peut perturber l’équilibre des écosystèmes aquatiques. Celle-ci compétitionne avec les écrevisses indigènes et les élimine complètement du milieu envahi. En s’alimentant d’escargots, de palourdes, de sangsues, d’insectes aquatiques et d’œufs de poisson, l’écrevisse diminue les ressources alimentaires disponibles. Cette diminution en ressources peut avoir un impact négatif sur les populations de poissons.
Contrer la propagation
- Inspecter et nettoyer vos embarcations.
- Ne pas remettre à l’eau des poissons ou tout autre organisme aquatique provenant d’un autre plan d’eau.
Moule Zébrée
(Dreussena polymorpha)
La moule zébrée est un petit mollusque bivalve d’eau douce. Bien que ce petit mollusque n’ait pas été observé dans la région de Val-des-Monts, il est présent dans le fleuve Saint-Laurent ainsi que dans la rivière des Outaouais. Il est donc essentiel d’agir avec précaution afin d’éviter l’introduction dans nos lacs.
Comment la reconnaître?
- Taille : Entre 0,5 et 5 cm de longueur.
- Couleur : Sa coquille est brunâtre, souvent recouverte de rayures zigzaguées beiges.
Écologie et impacts sur son milieu
La moule zébrée est une espèce redoutable qui entraîne plusieurs répercussions écologiques, économiques et sociales. Celle-ci à la capacité de se fixer à une très grande variété de surface submergée sous l’eau. Elle peut donc facilement obstruer les prises d’eau potable, les embarcations marines et toute autre infrastructure se trouvant sous l’eau.
Du côté écologique, la moule zébrée à des impacts négatifs sur la biodiversité. En effet, celle-ci peut causer la disparition des moules d’eau douce (espèces indigènes) et nuire à plusieurs espèces de poissons d’eau douce. La moule zébrée augmente la transparence de l’eau et favorise le développement des plantes aquatiques. Celle-ci a donc un impact important sur l’écosystème qu’elle envahit.
La moule zébrée se reproduit de façon très rapide. Les femelles peuvent pondre de 30 000 à 1 000 000 d’œufs par année. Lors de l’éclosion, les larves, invisibles à l’œil nu, peuvent se propager à l’aide du courant sur de longues distances. Il suffit que la température de l’eau soit supérieure à 12 °C pour encourager la propagation de l’espèce.
Contrer la propagation
- Inspecter votre embarcation et vos équipements.
- Jeter toute organisme ou matière à l’extérieur du plan d’eau afin de prévenir leur réintroduction dans un milieu naturel.
- Sécher vos équipements et vos embarcations.
Aucun plan d’eau, ayant été affecté, n’a réussi à retirer complètement l’espèce envahissante. Il est donc primordial d’agir de façon proactive et de prévenir leur introduction.
Tiques et moustiques
Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. Ils peuvent piquer et transmettre des maladies à différents moments de la journée.
Des mesures doivent être prises, au Québec comme ailleurs, pour se protéger des piqûres de moustiques lors de sorties à l’extérieur, et ce, tout au long de la période d’activité des moustiques. Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs.
Mesures pour se protéger des piqûres de moustiques
Le meilleur moyen de se protéger des maladies transmises par les piqûres de moustiques est d’éviter de se faire piquer. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire les risques de piqûres :
- Portez des vêtements longs de couleur claire lorsque vous allez à l’extérieur, surtout durant les périodes d’activité des moustiques.
- Utilisez un chasse-moustiques.
- Installez des moustiquaires en bon état sur les portes et les fenêtres de votre maison, ainsi que sur votre tente et votre abri de camping.
- Couvrez de filets moustiquaires les poussettes et les parcs pour enfants lorsqu’ils sont à l’extérieur.
- Cherchez à réduire le nombre de moustiques dans votre environnement.
Mesures pour se protéger des piqûres de tiques
Les piqûres de tiques peuvent transmettre différentes maladies aux humains, notamment la maladie de Lyme. Le meilleur moyen de s’en protéger est d’éviter de se faire piquer.
Afin d’éviter les piqûres de tiques lorsque vous pratiquez des activités en forêt, dans les boisés ou les hautes herbes :
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Retrait d’une tique en cas de piqûre
En cas de piqûre, il faut retirer la tique dès que possible. Pour retirer une tique accrochée à la peau, utilisez un tire-tique ou une pince fine, comme une pince à sourcils. Évitez d’utiliser vos doigts ou vos ongles.
Étapes à suivre pour retirer une tique
- Saisissez la tique à l’aide d’une pince en étant le plus près possible de la peau. Il est important de ne pas presser l’abdomen de la tique, car cela augmente le risque de transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme.
- Tirez la tique doucement, mais fermement et de façon continue, sans la tourner ou l’écraser pour permettre de retirer toute la tique sans la briser. Si la tête de la tique reste implantée dans la peau, vous pourrez ensuite la retirer délicatement avec la pince. Si vous utilisez un tire-tique, suivez les instructions du fabricant. Si vous n’arrivez pas à retirer la tête, laissez-la en place et laissez la peau guérir.
- Placez la tique retirée de la peau dans un contenant hermétique, comme un contenant à pilules vide. Indiquez la partie du corps qui a été piquée et la date de retrait de la tique et conservez-la au réfrigérateur. La tique pourrait être utile si vous devez consulter un médecin.
- Après avoir enlevé la tique, nettoyez votre peau avec de l’eau et du savon, et lavez-vous bien les mains.
Recommandations après le retrait de la tique
- Prenez en note la date et le lieu où vous étiez lorsque vous avez été piqué. Notez également l’endroit de votre corps où vous avez remarqué la piqûre. Ces renseignements pourraient être utiles si vous devez consulter un professionnel de la santé.
- Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes de la maladie de Lyme dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent la piqûre, appelez Info-Santé 811 ou consultez un médecin. Fournissez les renseignements que vous avez notés concernant la piqûre. Si vous consultez un médecin, apportez-lui la tique dans un contenant bien fermé. Le médecin pourrait décider de la faire analyser. Ces informations serviront à suivre la progression des tiques à pattes noires sur le territoire québécois.
- Si vous avez été piqué par une tique dans certains secteurs des régions de l’Estrie, de la Montérégie, de l’Outaouais, de la Mauricie-et-Centre-du-Québec ou ailleurs au Canada ou aux États-Unis :
- Après avoir retiré la tique, appelez Info-Santé 811. L’infirmière vous indiquera si vous devez consulter un professionnel de la santé. Selon l’évaluation de la situation, un antibiotique pourrait vous être prescrit de façon préventive.
- Si vous consultez un professionnel de la santé, apportez la tique avec vous.
Retrait d’une tique sur un animal et recommandations
Pour obtenir de l’information et des recommandations concernant la présence d’une tique sur votre animal domestique, consultez le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
Pour plus d’information au sujet des tiques et des moustiques, visitez le site Internet du Gouvernement du Québec.
Comment limiter la prolifération des espèces envahissantes?
Quel que soit votre type de loisir, vous pouvez contribuer à ralentir ou arrêter la propagation des espèces envahissantes. Les espèces envahissantes ne sont pas limitées aux végétaux et aux plantes, elles peuvent également être considérées comme des vertébrés et autres invertébrés tel que des insectes ou des animaux.
Campeur
Ne transportez pas de bois de chauffage. Achetez-le localement et laissez le bois non utilisé sur place.
Plaisancier
Lavez votre bateau avant de le déplacer dans un autre plan d’eau.
Randonneur
Avant de quitter les lieux où vous avez marché, retirez la boue, les plantes et les graines sur vos bottes et tout autre équipement.
Aquariophile
Ne jetez pas l’eau de votre aquarium dans un cours d’eau, un lac, votre jardin d’eau ou les toilettes. Arrosez une plate-bande ou votre compostage.
Voyageur
Ne ramenez ni n’emportez aucune plante, partie de plantes, graines, ou fruits.
Riverain
Assurez une protection et végétalisation de votre bande riveraine afin que celle-ci filtre et absorbe les nutriments pouvant accélérer la croissance des espèces aquatiques envahissantes.